Et si réussir sa vie était un sport d’équipe ?

Publié le par Juliette

Equipe-super-h--rosMax.jpgDans ma courge sur le thème changer de vie (ou « prendre une année sabbatique et oser changer de vie », titre provisoire qui ne m’emballe pas, forte récompense à qui ma proposera mieux !) je consacre un chapitre à l’équipe. Car même si un changement de vie est une traversée en solitaire et à contre-courant, personne ne réussit jamais seul et chacun, à un moment donné, a besoin de rameuter ses troupes pour souffler dans les voiles et faire avancer le projet. Construire un projet, c’est aussi constituer son équipe sur mesure, comme dans les meilleures séries américaines, avec des interlocuteurs qu’on choisit et d’autres qu’on subit.

1. Le jury : Il s’agit d’un pro à l’expertise reconnue, qui n’aura de préférence pas d’influence directe sur la finalité de votre projet afin de pouvoir compter sur son impartialité et ne pas vous « griller ». Il doit être « dur mais juste ». C’est le premier filtre par lequel devra passer votre argumentaire, ne fus-ce que pour vérifier que vous n’allez pas dans le mur. L’idée c’est d’obtenir un avis éclairé, objectif et argumenté à la fois sur votre projet et sur vos capacités à le porter. Le jury est généralement quelqu’un de très sollicité, que vous ne connaissez pas et qui n’a, à priori, jamais le temps. Vous devrez vous armer de patience, de détermination et de compétences pour accéder jusqu’à lui (savoir rédiger une lettre punchy, passer un casting, relancer par téléphone…). Votre atout : Son ego et son altruisme. Nul doute que lui-même est passé par le bas de l’échelle et peut se sent-il redevable, désireux de transmettre son expertise.

mrandmrssmithLast.jpg2. Le confident : C’est souvent votre meilleur ami, votre compagnon de fortune et d’infortune, dont l’objectivité importe moins que la capacité à vous soutenir sans vous juger, quelles que soient les circonstances. C’est la personne qui aura toujours été là pour vous, qui aura suivi l’évolution de votre projet « pour le meilleur et pour le pire », qui vous aura prêté son épaule et suivi sur les montagnes russes.
Au pire des cas, ce sera un psy. D’accord, il faudra payer pour qu’il vous écoute mais au moins ne risque-t-il pas de vous assener « je te l’avais bien dit » au premier accroc ou « ça ne va pas durer » quand ça commence à marcher. Dans le meilleur des cas, ce sera votre moitié qui, dans l’ombre, aura assumé tous les rôles : supporter, facilitateur, remonteur de moral, bouée de sauvetage... Le projet paraît toujours moins lourd quand il est porté à deux

3. Le fan : Encore mieux qu’une confidente dans les moments de doute, le fan croit en vous plus que vous n’y croyez vous-même. Il analyse comme talent des inclinaisons personnelles qui vous semblent naturelles. C’est parfois votre mère, ou quelqu’un qui vous dit depuis toujours que « vous devriez écrire » ou que vous êtes « faite pour le management », ou encore quelqu’un atteint du « syndrome de la réussite par procuration ». Autrement dit, votre réussite sera la sienne ! Son appui est bien sûr inconditionnel et sa subjectivité précieuse puisque le fan a la faculté de ne voir que vos qualités, de vous faire sortir du lot, de vous mettre sur un piédestal…. En particulier quand vous-même vous sentez englués et le moral en berne. 

lesindestructibles3.jpg4. Le proche : Le proche est un membre de la famille, beaucoup plus concerné, donc bien plus insécurisé par votre projet. Il a peur pour vous, mais aussi peur pour lui, peur de voir s’écrouler son petit monde,
peur d’être négligé, abandonné, laissé pour compte et ses peurs, il aura tendance à les projeter sur vous. Dans l’absolu, le proche serait plutôt quelqu’un à éviter dans un processus de changement de vie, ou du moins à impliquer au dernier moment, quand vous êtes sûr de votre coup. Faites lui alors comprendre les impératifs de votre projet, prenez-en la responsabilité (sans demander pour autant une bénédiction), sachez le convaincre que ce n’est pas une lubie et préparez les réponses à ses moindres interrogations. Changer de vie est aussi un exercice de créativité, se stratégie et de communication. Votre maître mot : le rassurer ! Généralement, il a juste besoin de savoir que vous allez continuer à l’aimer, quoi qu’il arrive. Vous n’en ferez peut-être pas un allié, mais au moins un coéquipier bienveillant qui vous aidera à tirer la corde quand vous n’en pourrez plus.

5. Le modèle : C’est celui qui a « cassé les plâtres ». Il est la démonstration, la preuve vivante qu’on peut y arriver. Sa fonction principale est de vous inspirer. Vous n’avez pas forcément besoin de le connaître ou de le fréquenter. Une star fait parfois fort bien l’affaire. Son parcours, son mode de fonctionnement vous aideront à façonner votre propre discipline du changement. Mais le modèle n’est pas forcément célèbre, il peut se recruter dans la vie de tous les jours, sur Internet, dans une association… C’est tantôt un mentor, un aîné sage et expérimenté ou un pro, qui connaît les joueurs, les stratégies et les pièges. Il sera généralement ravi de vous mettre au parfum, le modèle étant souvent un prophète dans sa partie, toujours désireux de convertir de nouveaux disciples.

La suite ici, avec : le coach (contradicteur/avocat du diable), le financier, l’homme de loi, l’acheteur (client/employeur) et le prescripteur.

Publié dans La Vie comme elle va

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R
Et si réussir sa vie était...<br /> <br /> ...trouver l'âme soeur au sommet de l'état ?!?<br /> <br /> Décidément les Internautes n’en ratent pas une !<br /> <br /> Dès la parution en ligne du scoop Sarko-Carla Bruni, une chanson et un clip sont déjà en ligne. Sur fond de Tecktonik (!!!) la romance du chef d’état et de l’ex Top Model vont faire vibrer... le dancefloor !<br /> <br /> “ Est-c’que tu nies Colas ”, Titre de la chanson créée et interprétée par le groupe "Resort" commence à bien buzzer sur le net. N'hésitez pas à découvrir ce tube electro-délire ici : <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Big LOL !<br /> <br /> En voici les paroles :<br /> "EST-C’QUE TU NIES COLAS ?"<br /> <br /> Intro :<br /> <br /> Nicolas !<br /> Nic Nic Nicolas <br /> Nic Nic Nicolas <br /> Nic Nic Nicolas <br /> Carla Carla<br /> Nic Nic Nicolas <br /> Nic Nic Nicolas <br /> Nic Nic Nicolas <br /> Carla Carla<br /> <br /> Couplet 1 :<br /> Y’a quelqu’un qui m’a dit<br /> qu’il t’a reconnu avec lui<br /> C’était pas la souris !<br /> Nan Nan c’était pas la souris !<br /> <br /> Y’a quelqu’un qui t’as vu<br /> Turlututu et bouche cousue<br /> collée comme de la glue<br /> j’en suis tombé sur mon cul-cul !<br /> <br /> Ça sent l’bruni, ça sent l’roussi<br /> Toi qui t’croyais pas vu, pas pris<br /> T’as marché dans l’paparazzi <br /> <br /> Ça sent l’bruni, ça sent l’roussi<br /> Le goulasch dans les spaghettis<br /> Bon appétit<br /> <br /> REFRAIN (x2)<br /> Est-c’que tu nies Carla ?<br /> Est-c’que tu nies Carla ?<br /> Est-c’que tu nies Carla ?<br /> Car là t’as pécho Nicolas <br /> <br /> Est-c’que tu nies Colas ?<br /> Est-c’que tu nies Colas ?<br /> Est-c’que tu nies Colas ?<br /> Ça r’commence, à pêcho pour toi<br /> <br /> Couplet 2 :<br /> Y’a quelqu’un qui t’a pris<br /> par le bras, aux portes de Paris<br /> C’était pas la souris !<br /> Nan Nan c’était pas la souris !<br /> <br /> Y’a kèk’chose qui est né<br /> dans un château de contes de fées<br /> Par l’image, alléchés<br /> Au troisième Top, on t’a r’t’rouvée !<br /> <br /> Ça sent l’bruni, ça sent l’roussi<br /> Toi qui t’croyais pas vu, pas pris<br /> T’as marché dans l’paparazzi<br /> <br /> Ça sent l’bruni, ça sent l’roussi<br /> L’tour de carosse avant minuit<br /> C’est pour cette nuit !<br /> <br /> REPRISE DU REFRAIN (x2)<br /> <br /> Pont :<br /> Nic Nic Nicolas <br /> Nic Nic Nicolas <br /> Nic Nic Nicolas <br /> Carla Carla<br /> Nic Nic Nicolas <br /> Nic Nic Nicolas <br /> Nic Nic Nicolas <br /> Carla Carla<br /> <br /> Couplet 3 :<br /> Côte à côte dans le parc<br /> On t’as surpris un peu space<br /> Fallait qu’on te remarque<br /> Comme ton pote qui chante always<br /> <br /> Ça sent l’bruni, ça sent l’roussi<br /> Toi qui t’croyais pas vu, pas pris<br /> T’as marché dans l’paparazzi <br /> <br /> Ça sent l’bruni, ça sent l’roussi<br /> Le goulasch dans les spaghettis<br /> Bon appétit<br /> <br /> REPRISE DU REFRAIN (x2)
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D
Je suis bien d'accord avec toi, Juliette, sur le fait que le changement se fait souvent en équipe. Même si on est sûr de son coup, ou qu'on est un gros cascadeur, on aime bien entendre une personne nous dire que ce qu'on fait, c'est bien. C'est pas plus mal d'avoir une personne extérieure qui donne son avis. Perso, je me souviens que quand j'avais démissionné, mon ancienne DRH qui me connaissait bien m'avait dit que j'avais tout à gagner, elle avait été mon coach... J'ai eu droit à peu près tous les exemples que tu montres, sauf au "modèle". Sur ce coup, je dois avouer que j'ai été mon propre modèle ! Par contre, Julette, tu as oublié une catégorie : "le rabat joie pessimiste". C'est la personne qui dit toujours : "c'est impossible, personne ne l'a fait" (ce sont les mêmes personnent qui disaient que la terre était plate, qu'on ne volerait jamais et qu'on irait jamais sur la lune). Ces personnes là, ce sont des boussoles qui indiquent le sud. Il faut toujours aller à l'opposé de ce qu'elles disent...Sinon, hors sujet total, mais voici le quart d'heure people : hier, j'ai croisé Milan Baros (attaquant de l'OL) et Calogero (défenseur de la chanson française...)... mais toujours pas de Virginie Efira en vue... snif snif !
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J
En fait Clochette, j'ai fait une sorte de pot-pourri de ces personnages dans le coach/avocat du diable/contradicteur (tu verras) celui qu'on déteste, qui nous fait chialer de rage, qui ne nous fait pas de cadeau mais à qui on doit beaucoup finalement... Pour le titre, euh, c'est un peu long, pis surtout, une des convictions défendue dans le bouquin c'est qu'on ne devient jamais une autre, même en changeant radicalement de vie (autrement dit : nos névroses s'accomodent de n'importe quel bagage et font fi des frontières)
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C
Tu as oublié :    le chieurgentil, présent, ....trop présent ..... compatissant, au jugement parfois acerbe bien que fondé, qui ne vas à coups sur voir QUE les côté négatif mais qui envie notre volonté à nous bouger les fesses. .... Celui qui nous énerve tellement que parfois on a envie d'aller de l'avant rien que pour lui prouver (et NOUS prouver à nous même) que non on peut et on va s'en sortir (NA !)Les parents rentrant souvent dans cette case là, quel que soit notre âgeDe temps en temps on a besoin de se faire parasiter pour se rappeler de ce qui nous motive et pourquoi surtout on ne veut pas finir comme lui !    le colonel de régiment celui qui bien que d'aspect très sec est en réalité à veiller sur nous, et au besoin à nous coller des coups de bottes aux fesses lorsqu'il faut, même si ça nous fait râler.
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C
juste pour rire, je n'ai rien d'un écrivain mais comme tu demandes des propositions : "Sabatiquement vôtre - 1 an de campo et oser devenir une autre ...."
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